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Photo du rédacteurLe Fantôme de la liberté

Rapport sur la génération de Dalibor Šimpraga





L'éditeur zagrébois Durieux vient de publier le nouveau livre de l'écrivain et rédacteur Dalibor Šimpraga Rapport sur la génération (Izvještaj o generaciji).


Šimpraga y dépeint une fresque de destins et trajectoires d'une dizaine de personnages quinquagénaires d'une façon si directement convaincante que c'est comme s'ils avaient été "retranscrits de la vie". Les histoires forment une esquisse d'une génération, à la manière dont il l'avait fait dans son premier livre Cafés d'Andrej Puplin, recueil écrit en argot zagrébois. À la différence près que là tout se déroule bien plus tard. Ces histoires sont toute aussi chaleureuse, sauf que le récit du Rapport à première vue tend vers une stylisation neutre, un référencement linéaire de gens en tant que types.


Son statut incontournable sur la scène littéraire Šimpraga l'emporte avec son roman Anastasia publié en 2007, lorsqu'il avait été récompensé par le prix tportal en tant que meilleur roman de l'année.

Les critiques littéraires sont unanimes, son livre originel Cafés d'Andrej Puplin, collection d'histoires anthologiques traduites en nombreuses langues, est un exemple du nouveau réalisme ou d'une prose au plus près du réel. Aussi vivant et amusant qu'il soit, c'est comme si ce deuxième generation report de 2021 d'un écrivain quinquagénaire avait été écrit avec une douce mélancolie. Sommes-nous face au grand cabaret ou pour peu un épitaphe, la somme d'une génération et de son époque, c'est au lecteur d'en décider.


Pour sa nouvelle L'homme heureux (Sretan čovjek) du recueil Rapport sur la génération il a reçu au début de l'année le prix Slavko Kolar pour la satire.


Découvrez une des histoires tirée du recueil Rapport sur la génération de Dalibor Šimpraga :

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